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Cadre du GN

MMDLXVIII Ab Urbe Condita (2.568 ans après la création de la Ville Éternelle, Rome). Depuis plus de deux mille ans, l’Empire romain a régné sur un quart de la population mondiale, s’étendant du cercle polaire aux déserts d’Afrique, de la vallée du Panchir à l’océan Atlantique (et même au-delà). Malgré les nombreuses menaces, les guerres civiles, les divisions, les nombreuses tentatives d’invasion et les bouleversements, l’Empire a perduré. Rome a survécu à tous les tourments et a maintenu sa grandeur. Rome est le Caput Mundi, le centre du monde, la capitale d’un Empire qui semble éternel.

Ses légions font respecter la Pax Romana (Paix romaine) dans toutes les provinces sous le contrôle de l’Empire, et sur les mers bien au-delà de ses frontières, tandis que ses marchands parcourent les routes pour rapporter de nombreuses marchandises exotiques des quatre coins du monde. Peu de puissances au monde peuvent s’opposer à la volonté de l’Empire, ou ne souhaitent pas être amies de Rome, à l’exception des empires du Nouveau Monde, au-delà de l’océan occidental. Riches et convoités, ceux-ci ont repoussé jusqu’à présent les tentatives d’invasion romaines – les Romain·e·s parleraient de « tentatives de civilisation » –, et sont capables de se protéger des influences extérieures.

L’Empire romain est en paix, si ce ne sont quelques escarmouches habituelles à ses frontières méridionales et orientales, mais rien qui ne puisse vraiment inquiéter un·e Romain·e digne de ce nom. Pourtant, l’ordre et la concorde sont menacés de l’intérieur. Les dépenses somptuaires et irrationnelles de l’impératrice Octavia II mettent en péril les finances de l’Empire, tandis que les citoyen·ne·s romain·e·s se plaignent de la famine imminente et des épidémies qui font des ravages dans les provinces périphériques.

Alors que les rumeurs de troubles s’intensifient, l’impératrice invite les membres les plus influent·e·s du Sénat et de l’administration romaine à partager sa vision grandiose pour le futur de l’Empire, et à faire approuver son financement avant le vote officiel du Sénat. Une vision audacieuse, des plans de conquête pour raviver la combativité de Rome et irriguer l’Empire de nouvelles richesses provenant du pillage des royaumes barbares du Nouveau Monde. Rome suivra-t-elle son impératrice dans cette voie ? Les dieux et déesses jetteront-iels un regard bienveillant sur cette aventure, ou scelleront-iels le destin de l’impératrice en armant la main de celleux qui pensent que sa disparition est le seul moyen de sauver l’Empire ?

La roue du destin tourne pour tous les protagonistes. L’avenir de l’Empire, l’avenir de Rome, mais aussi de tou·te·s celleux qui répondront à l’appel d’Octavia II est en jeu en ces jours décisifs où les yeux des dieux et déesses sont braqués sur elleux. Se plieront-iels à la volonté des dieux et déesses ?